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Edition 2021

La nouvelle édition de Ch[a]rita / السِّيس a eu lieu en avril 2021, et elle s’est déployée à travers un
agenda qui a intégré interventions artistiques, actions performatives et participatives, conversations et
projections, autours des thématiques au coeur du projet, ainsi que des deux plateformes porteuses du
projet : Dar Bellarj avec ses Ateliers Collectifs et LE 18, a travers son programme QANAT.
Dans ses différentes déclinaisons, Charita a ainsi exploré les enjeux des récits collectifs, de la
mémoire et de l’imaginaire de la ville ; les transformations de ses espaces du commun (des jardins au
khettara, jusqu’aux espaces éphémère de transmission des savoirs) ; les gestes et formes d’un
féminisme contextuel ; les enjeux portés par l’archive au Maroc et les manières dont on peut imaginer
sa réappropriation.

Tout en considérant les limitations imposées par la pandémie de Corona Virus, le programme a su se
déployer dans nombreux quartiers de Marrakech : la Médina, Douar Laskar, Douar Koudia, la
Palmeraie, le quartier Badii et le quartier Izdihar / Sanaoubar, souvent à travers la complicité
d’espaces culturels tels que Dar Saida, Khial Nkhel, La Conserverie/Voice Gallery, Dar Cherifa,
l’ESAV, Macaal, et Jardin Secret, mais aussi de lieux ‘commerciaux’ comme des cafés. Cette diversité
de lieux, ainsi que la variété de formats adoptés (installations, performances, balades collectives,
projection de films, séminaires et conversations etc) a permis de toucher et d’impliquer un public
véritablement diversifié : habitants de la ville et en particulier la communauté de Dar Bellarj, étudiants
de plusieurs universités, artistes, professeurs et chercheurs, acteurs de la scène culturelle, artistique
et sociale de la ville.
Le programme a aussi pris forme et crée des liens dans des territoires extérieurs à Marrakech. D’une
part, une partie de sa programmation a exploré d'autres territoires marocains comme les villes de
Tanger et Meknès, ou la région du Souss Massa. De l’autre, grâce à la contribution de Mahattat Radio
et via d’autres réseaux, une partie des recherches, interventions et conversations vont résonner dans

les espaces de l'éther et du numérique. Enfin, grâce à deux programmes partenaires conçus par le
collectif QANAT - le programme Suspended Roots a Ramallah et l’exposition Makhazin à Rotterdam,
d’un côté le travail développé à travers les ateliers collectifs a eu des espaces de dissémination en
dehors du Maroc et de l’autre le public marrakchi a pu se mettre en dialogue (virtuel) avec en
particulier des artistes, chercheurs et acteurs culturels palestiniens et du Moyen Orient plus en
general.

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